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Parcours de maintien dans l'emploi

Des solutions sont mises en œuvre pour accompagner une personne don

Maladies chroniques évolutives

La démarche menée depuis 10 ans par l'Aract Aquitaine intéresse l'Aract de Picardie.

Maladies psychiques

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Description et évolution

Les troubles psychiques sévères (schizophrénies, troubles bipolaires, dépression majeure) touchent au moins 3% de la population.
Les premiers troubles se manifestent souvent à l’adolescence, parfois au début de l’âge adulte au moment d’entrer dans la vie active , de façon le plus souvent aiguë, des troubles du comportement apparaissent, venant bouleverser la vie de la personne et de son entourage.

L’apparition de ces troubles peut être progressive : des changements d’attitude, des propos bizarres, un retrait du groupe familial, l’éloignement des amis, la perte d’intérêt pour les activités habituelles. 

Il arrive aussi que le début des troubles soit brutal : tentative de suicide, extrême agitation, violence, fugues.

La "crise" est le point culminant de la maladie psychique et aboutit souvent à une hospitalisation. 

Les capacités intellectuelles sont plus souvent conservées mais utilisables de manière variable

 

 

Les effets de la maladie et des traitements

Les soins doivent être assurés dans la continuité et la durée, ils ont lieu la plupart du temps en  dehors de l’hôpital (80 %  des patients sont suivis en ambulatoire).  La prise de médicaments (neuroleptiques, anxiolytiques, régulateur de l’humeur…) , est nécessaire mais doit être complétée par des actions de réhabilitation  sociale qui favorisent le rétablissement  (ce qui signifie , être capable de vivre, travailler, apprendre et participer à la vie sociale, malgré la persistance d’éventuels symptômes, ou après leur disparition).

Malgré le suivi régulier d’un traitement, il peut y avoir des rechutes et des moments de crise.

 

Globalement, les effets indésirables des psychotropes peuvent être (selon le traitement administré) :

  • Vertiges au lever ou en changeant de position
  • Somnolence, perte de réflexe, de mémoire
  • Troubles digestifs,
  • Sécheresse de la bouche, sécheresse oculaire
  • Troubles de la régulation thermique (grand froid – exposition à la chaleur)
  • Prise de poids

 

Impacts dans le travail

La maladie ou les traitement peuvent avoir des impacts dans le travail :

  • Des impacts cognitifs :

    • Troubles de la concentration et mémorisation des consignes

    • Troubles de la concentration et de l’attention

    • Difficultés à anticiper, planifier

D’où l’importance de donner des consignes claires, éventuellement avec un support (fiches, supports informatiques), de reformuler, …

 

  • Des difficultés dans la réalisation du travail :

    • Lenteur d’exécution

    • Fatigabilité

    • Difficultés à mobiliser ses capacités

D’où l’importance de prendre en compte le rythme propre de la personne (en particulier pendant les phases d’adaptation), adaptation des horaires, temps partiel, éviter les changements de postes trop fréquents

 

  • Des difficultés de communication :

    • Stress

    • Trouble de la gestion de vie émotionnelle

D’où la nécessité de soutien pour entreprendre de nouvelles tâches, de mise en confiance

 

  • Des difficultés sociales :

    • Retard

    • Aspect vestimentaire

D’où la nécessité pour certaines personnes de travailler sur les codes sociaux, les difficultés de  la vie quotidienne en ayant un suivi à l’extérieur de l’entreprise

 

Employeurs et collègues sont souvent au courant (sans connaître précisément le diagnostic), mais se trouvent démunis (méconnaissance de l’attitude à observer ), ce qui peut entraîner un phénomène de stigmatisation, d’où l’importance d’informer l’ensemble du service et de prévoir un accompagnement (tuteur, collègue).

 

 

 

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